Manifestation pour la défense des langues de Bretagne
Le ministre de l’Éducation nationale, bloque la signature de la convention État-Région qui conditionne l’apprentissage du breton et bien au-delà : la signalétique routière, les médias, la culture…
Cette convention est un cadre pour le nombre de poste d’enseignants, les lieux de formation, l’enseignement optionnel, la formation initiale et continue…
Les organisateurs ont listé dix raisons de manifester :
Permettre à tous les élèves d’accéder à une initiation à la langue et la culture bretonne.
Faciliter l’ouverture des nouveaux sites primaires et secondaires et renforcer les moyens dans les sites existants.
Faciliter la formation en langue bretonne des personnels non-enseignants.
Tenir compte des spécificités de l’enseignement immersif Diwan.
Sécuriser les trois heures hebdomadaires de cours breton.
Mettre en œuvre un plan pour développer l’enseignement en breton des disciplines non-linguistiques.
Sécuriser et valoriser les parcours bilingues et langue et culture bretonne jusqu’au bac.
Former le vivier d’enseignants nécessaires.
Faciliter la formation des enseignants.
Promouvoir l’enseignement bilingue et l’enseignement optionnel.
Deux exemples d’« aberrations » :
La carte scolaire a prévu 33 postes dans l’enseignement public, or le double est nécessaire !
Un enseignant en breton doit parfois aller se former à 150 kilomètres de chez lui !
Ce n’est pas seulement une question d’identité, c’est également une question d’économie. La langue bretonne crée 2 000 emplois par an :